Depuis 15 ans, Quarta intervient sur des chantiers navals. Le sujet ? Des navires embarquant des équipements scientifiques tels que les sondeurs multifaisceaux. Les interventions de Quarta permettent plusieurs choses. Tout d’abord de positionner dans le référentiel navire la « chaîne de mesure », composée des antennes GNSS en mâture, de la (voir des) centrale(s) inertielle(s) à l’intérieur du navire, et des capteurs sous la coque. Les équipes de l’IFREMER ou du SHOM par exemple vont ensuite pouvoir intégrer les vecteurs dimensionnels entre chaque capteur dans les logiciels d’acquisition de données. L’enjeu est de taille, puisque les plus grands navires sont capables de mesurer les fosses océaniques. On imagine alors que le moindre dixième de degrés d’incertitude se traduit par des dizaines de mètres d’erreur au fond.
Ces prestations sortent de l’image que l’on se fait traditionnellement du géomètre, mais elles sont pour Quarta l’occasion d’exprimer tout son savoir-faire en termes d’adaptabilité et de mesures de haute précision. Les supports des sondeurs multifaisceaux (dont les dimensions varient de 40cm à plus de 7m) sont réglés à quelques dixièmes de millimètres, le tout sur des navires de plus de 120m de long.
Qu’est-ce qui rend ces missions si particulières ?
Guillaume, spécialiste Quarta : L’environnement en lui-même : le navire n’est jamais à l’horizontale (ça semble futile mais ça a son importance), on doit faire passer nos mesures dans des coursives, d’un pont à l’autre, avec souvent un seul chemin possible, et de la co-activité. C’est tout ce qu’on évite en général, et cela demande pas mal de résilience et de minutie pour garantir la précision recherchée.
Raphaël, spécialiste Quarta : On doit en permanence s’adapter à la taille du bateau et à l’environnement, ça peut être au fond d’un bassin de carène, sur un terre-plein, sur un dock flottant, et parfois même navire en eau. Le bonus ? Être à Lorient en octobre, à Nouméa en décembre, puis en Pologne en mars !